Règlements

RÈGLEMENT D'ORDRE INTÉRIEUR

CHAPITRE I – POUVOIR ORGANISATEUR

Notre établissement est géré par un Pouvoir Organisateur constitué en A.S.B.L. dénommée « CENTRE D’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE CATHOLIQUE SAINT HADELIN DE VISE », qui a son siège rue Saint-Hadelin, 15, à 4600 VISE.

Notre enseignement est organisé par la loi du 19 juillet 1971 – A.R. 29 juin 1984. Le Pouvoir Organisateur déclare que l’école appartient à l’enseignement confessionnel et plus précisément à l’enseignement catholique.

CHAPITRE II – COMMENT S’INSCRIRE REGULIEREMENT ?

Toute demande d’inscription d’un élève émane des parents, de la personne légalement responsable ou de l’élève, s’il est majeur. Elle peut également émaner d’une personne qui assure la garde de fait du mineur, pour autant que celle-ci puisse se prévaloir d’un mandat exprès d’une des personnes visées à l’alinéa 1 ou d’un document administratif officiel établissant à suffisance son droit de garde. (Article 3 de la loi du 29 juin 1983 sur l’obligation scolaire).

La demande d’inscription est introduite auprès de la direction de l’établissement au plus tard le premier jour ouvrable du mois de septembre. Pour les élèves qui présentent une seconde session, l’inscription est prise au plus tard le 15 septembre.

Pour des raisons exceptionnelles et motivées, soumises à l’appréciation du chef de l’établissement, l’inscription peut être prise jusqu’au 30 septembre. Au-delà de cette date, seul le Ministre peut accorder une dérogation à l’élève qui, pour des raisons exceptionnelles et motivées, n’est pas régulièrement inscrit dans un établissement d’enseignement.

S’il veut continuer sa scolarité dans le même établissement, tout élève qui a atteint l’âge de la majorité est tenu de s’y réinscrire chaque année. L’inscription d’un élève majeur est subordonnée à la condition qu’il signe, au préalable, avec le chef d’établissement ou son délégué, un écrit par lequel les deux parties souscrivent aux droits et obligations figurant dans les projets et règlements définis ci-dessous.

Avant l’inscription, l’élève et ses parents ont pu prendre connaissance des documents suivants :

Le règlement des études
Les projets éducatif et pédagogique du Pouvoir Organisateur et le projet d’établissement
Le règlement d’ordre intérieur (sur le site internet).
Par l’inscription de l’élève dans l’établissement, les parents et l’élève acceptent donc ces projets et règlements.

(Articles 76 et 79 du Décret « Missions » du 24 juillet 1997, tel que modifié). L’inscription est prise par le Chef d’établissement ou toute personne déléguée par lui à cet effet. La Direction se réserve le droit de clôturer les inscriptions avant le 1er jour ouvrable du mois de septembre ? pour manque de place, ce même motif pouvant également être invoqué en cours d’année scolaire dans le cadre d’une demande de changement d’établissement.

Si un élève majeur désire s’inscrire au 2e degré, l’éducateur référent l’orientera vers le chef d’établissement et/ou le Centre PMS compétent afin de bénéficier d’un entretien d’orientation et d’élaborer un projet de vie scolaire et professionnelle.

Cet entretien est réalisé au moins une fois par an.

Le Pouvoir Organisateur se réserve le droit de refuser l’inscription d’un élève majeur qui a été exclu définitivement d’un établissement alors qu’il était majeur (décret du 12 juillet 2002).

Nul n’est admis comme élève régulier, s’il ne satisfait aux conditions fixées par les dispositions légales, décrétales, réglementaires fixées en la matière.

L’élève n’acquiert la qualité d’élève régulièrement inscrit dans l’établissement que lorsqu’il s’est acquitté, s’il échet, du droit d’inscription spécifique pour certains élèves étrangers, dont le montant est fixé conformément aux dispositions décrétales et réglementaires en la matière et que son dossier administratif est complet et atteste que les conditions légales sont remplies pour l’admission dans l’année d’étude, la filière ou l’option choisies.

CHAPITRE III – OBLIGATIONS LIEES A L’INSCRIPTION SCOLAIRE

L’inscription concrétise un contrat entre l’élève, ses parents et l’école. Ce contrat reconnaît à l’élève ainsi qu’à ses parents des droits mais aussi des obligations.

LA PRESENCE A L’ECOLE
Obligations pour l’élève

Participation aux cours

L’élève est obligé de participer activement à tous les cours et activités pédagogiques. Toute dispense éventuelle ne peut être accordée que par le chef d’établissement ou son délégué après demande dûment justifiée. Les demandes de dispense doivent être introduites par écrit par les parents.

Si un élève doit être dispensé de certaines activités pour raison médicale, il remettra un certificat médical à son professeur qui envisagera un travail destiné à compenser l’absence à ladite activité (cours, visite, voyage…).

S’il s’agit d’une dispense pour un trimestre ou pour une durée plus longue, il pourra être demandé à l’élève de se présenter muni du certificat médical de son médecin au Centre de Santé, rue de Sluse, 17, à Visé (Tél. : 04 379 15 16); la visite sera gratuite.

Cours de gymnastique

L’élève en méforme doit se présenter au cours avec sa tenue et chercher avec son professeur le mode de participation le plus adéquat.

L’élève en inadéquation reçoit un travail qui sera remis le jour même au professeur et sera coté. Il sera néanmoins sanctionné d’une ou plusieurs notes laissées à l’appréciation de la Direction, de la Préfète et de l’équipe éducative en fonction de la fréquence de la défection.

Tous les trajets aller-retour se font en groupe, avec le professeur, au départ de l’école. Le retour direct après les cours peut être accordé sur demande écrite des parents.

Seule la direction est habilitée à permettre un retour anticipé à la maison.

Documents

Le Service d’inspection doit pouvoir constater que le programme de cours a effectivement été suivi et que l’élève poursuivit réellement ses études avec fruit. Les pièces justificatives nécessaires à l’exercice du contrôle du Service d’inspection doivent être conservées par l’élève et ses parents avec le plus grand soin (en particulier le journal de classe, les cahiers, les travaux écrits).

Sous la conduite et le contrôle des professeurs, les élèves tiennent un journal de classe mentionnant, de façon complète l’objet de chaque cours ainsi que toutes les tâches qui leur sont imposées à domicile et le matériel nécessaire aux prochains cours. Le journal de classe mentionne l’horaire des cours et des activités pédagogiques et parascolaires.

Le journal de classe est aussi un moyen de correspondance entre l’établissement et les parents. Les communications concernant les retards, les congés et le comportement y seront inscrites.

Obligations pour les parents d’un élève mineur

Les parents doivent veiller à ce que leur enfant fréquente régulièrement et assidûment l’établissement. Il est souhaitable qu’ils exercent un contrôle en vérifiant et en signant régulièrement le journal de classe ainsi qu’en répondant aux convocations de l’établissement.

Par le seul fait de la fréquentation de l’établissement par l’élève, celui-ci, s’il est majeur, ses parents, s’il est mineur, s’engagent à s’acquitter des frais scolaires assumés par l’établissement au profit des élèves et dont le montant peut être réclamé par l’établissement dans le respect des dispositions décrétales en la matière.

Pourront ainsi être facturés :

Les droits d’accès à la piscine et aux activités culturelles et sportives s’inscrivant dans le projet pédagogique du Pouvoir Organisateur ou dans le projet d’établissement ainsi que les déplacements qui y sont liés
Les photocopies distribuées aux élèves
Le prêt de livres scolaires, d’équipement personnels et d’outillage
Les frais de participation à des activités
Etc…
(Article 100 du Décret du 24 juillet 1997, tel que modifié).

LES ABSENCES
Obligations pour l’élève
A partir du 2e degré de l’enseignement secondaire, toute absence injustifiée de plus de 20 demi-journées sur une année scolaire entraîne la perte de la qualité d’élève régulier, et par conséquent la perte du droit à la sanction des études, sauf dérogation accordée par le Ministre en raison de circonstances exceptionnelles.

L’élève majeur qui compte, au cours d’une même année scolaire plus de 20 demi-journées d’absence injustifiée peut être exclu définitivement de l’établissement.

(Articles 92 et 93 du décret du 24 juillet 1997, tel que modifié).

En ce qui concerne les absences lors d’une interrogation, d’un contrôle etc…, il y a lieu de se référer au Règlement des études.

Les absences lors des stages programmés par l’Institut sont assimilées à des absences aux cours.

Par demi-journée d’absence injustifiée, on entend :

L’absence non justifiée de l’élève durant une demi-journée de cours, que soit le nombre de périodes que ce demi-jour comprend ;
L’absence non justifiée de l’élève à une seule période.
(article 5 de l’AGCF du 23 novembre 1998, tel que modifié)

Au plus tard à partir du 10e demi-jour d’absence injustifiée d’un élève, le chef d’établissement le convoque ainsi que ses parents, s’il est mineur, par courrier recommandé avec accusé de réception.

Au plus tard à partir du 9e demi-jour d’absence injustifiée d’un élève, le chef d’établissement déclare l’élève en décrochage scolaire au Service de Contrôle de l’Obligation Scolaire.

Lors de l’entrevue, le chef d’établissement rappelle à l’élève et à ses parents, s’il est mineur, les dispositions légales relatives à l’obligation et l’absence scolaires. Il leur propose un programme de prévention de décrochage scolaire.

A défaut de présentation à la convocation et chaque fois qu’il l’estime utile, le chef d’établissement délègue au domicile ou au lieu de résidence de l’élève un membre du personnel auxiliaire d’éducation, un médiateur, ou sollicite le directeur du centre PMS afin qu’un membre du personnel de ce centre accomplisse cette mission. Le délégué du chef d’établissement établit un rapport de visite à l’attention du chef d’établissement. Le Gouvernement peut préciser les modalités de la visite.

(Art. 32 du Décret du 30 juin 1998, visant à assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale).

Obligations pour les parents d’un élève mineur
Toute absence doit être justifiée. Les seuls motifs d’absence légitimes sont les suivants :

L’indisposition ou la maladie de l’élève couverte par certificat médical ou une attestation délivrée par un centre Les parents, ou l’élève s’il est majeur, peuvent toutefois justifier eux-mêmes et par écrit 4 absences pour maladie de maximum 2 jours
La convocation par une autorité publique ou la nécessité pour l’élève de se rendre auprès de cette autorité qui lui délivre une attestation
Le décès d’un parent ou allié de l’élève, au premier degré ; l’absence ne peut dépasser 4 jours
Le décès d’un parent ou allié de l’élève, à quelque degré que ce soit, habitant sous le même toit que l’élève ; l’absence ne peut dépasser 2 jours
Le décès d’un parent ou allié de l’élève, du 2e au 4e degré, n’habitant pas sous le même toit que l’élève ; l’absence ne peut dépasser 1 jour
La participation des élèves jeunes sportifs de haut niveau ou espoirs reconnus comme tels par le Ministre des Sports sur avis des fédérations sportives, à des activités de préparation sportives sous forme de stages ou d’entraînement et de compétition. Le nombre total d’absence justifiée ne peut dépasser 30 demi-jours par année scolaire sauf dérogation accordée par le La durée de l’absence doit être annoncée au chef d’établissement au plus tard une semaine avant le stage ou la compétition à l’aide de l’attestation de la fédération sportive compétente à laquelle est jointe, si l’élève est mineur, une autorisation des parents.
Les motifs autres que ceux repris ci-dessus sont laissés à l’appréciation du chef d’établissement pour autant qu’ils relèvent de cas de force majeure ou de circonstances exceptionnelles liés à des problèmes familiaux, de santé mentale ou physique de l’élève ou de transports.

Toute autre absence est considérée comme injustifiée.

Pour que l’absence soit valablement couverte, le justificatif doit être remis à l’éducateur de niveau au plus tard le jour de retour de l’élève dans l’établissement. Si l’absence dure plus de 3 jours, il doit être remis au plus tard le 4e jour.

Toute absence non justifiée dans ce délai est notifiée aux parents ou à l’élève majeur au plus tard dans les 7 jours calendrier à dater du jour d’absence. (Art. 4 et 6 de l’Arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 23 novembre 1998).

Les parents exerceront un contrôle en vérifiant le journal de classe régulièrement et en répondant aux convocations de l’établissement.

LES RETARDS

Les retards sont notifiés dans le journal de classe. L’élève en retard devra se présenter à l’accueil afin d’y faire inscrire son retard au jcl. Il y recevra un go-pass lui permettant de rejoindre son local de cours. En ce qui concerne le 1er et le 2ème degré, une retenue sanctionnera les retards injustifiés à partir du 5ème. Au 3ème degré, un retard injustifié du matin et /ou de midi entraîne la découpe d’un coin de la carte de sortie. Les 4 coins de la carte coupés et/ou la perte de celle-ci entraînera la suppression de l’autorisation de sortie à midi de manière définitive jusqu’à la fin de la période. Notez bien la suppression des avantages liés à la carte de sortie ne dispense pas l’équipe éducative de sanctions en cas d’arrivées tardives. Celles-ci seront notées au jcl et seront sanctionnées selon notre ROI. L’absence ou la non-présentation de la carte de sortie ne permet pas de sortir à midi.

RECONDUCTION DES INSCRIPTIONS

L’élève mineur inscrit régulièrement le demeure jusqu’à la fin de sa scolarité obligatoire sauf lorsque :

L’exclusion de l’élève est prononcée, dans le respect des procédures légales, au plus tard le 5 septembre
Les parents on fait part, dans un courrier au chef d’établissement, de leur décision de retirer l’enfant de l’établissement
L’élève n’est pas présent à la rentrée scolaire, sans justification aucune
Lorsque l’élève est majeur et qu’il n’a pas veillé à reconduire son inscription dans l’établissement ou que celle-ci lui a été refusée

Au cas où les parents auraient un comportement marquant le refus d’adhérer aux différents projets et règlements repris ci-dessus, le Pouvoir Organisateur se réserve le droit de refuser la réinscription de l’élève l’année scolaire suivante et cela, dans le respect de la procédure légale (Articles 76 et 91 du décret « Missions » du 24 juillet 1997, tel que modifié).

CHAPITRE IV – LA VIE AU QUOTIDIEN

ORGANISATION SCOLAIRE

Ouverture de l’écoles
L’école est ouverte du lundi au vendredi de 8h à 17h (14h30 le mercredi).

Horaire de la journée
1ère heure -> 8h25 – 9h15
2ème heure -> 9h15 – 10h05
Récréation -> 10h05 – 10h20
3ème heure -> 10h20 – 11h10
4ème heure -> 11h10 – 12h00
Temps de midi -> 12h00 – 12h50
6ème heure -> 12h50 – 13h40
7ème heure -> 13h40 – 14h30
8ème heure -> 14h30 – 15h20
9ème heure -> 15h20 – 16h10
Les élèves arrivent à temps (8h20 dans la cour) et respectent l’horaire de la journée. Le parking voitures est interdit aux élèves.

L’élève peut avoir des heures d’étude dans son horaire. Dans ce cas, il se rend à la salle d’étude pour y travailler dans le calme.

Tout départ de l’Institut ou toute arrivée à l’Institut avant ou après l’heure normale sera inscrit dans le journal de classe qui sera contresigné par les parents ou l’autorité pour laquelle l’autorisation aura été accordée.

Les rangs
Dès le premier coup de sonnette, le calme et l’ordre dans les rangs sont exigés : ils permettent de créer la transition nécessaire entre la récréation et un travail scolaire de qualité. Les élèves doivent avoir terminé leur collation, déposé leur cannette dans les poubelles PMC et enlevé leur couvre-chef avant d’entrer dans les bâtiments. Une bouteille d’eau avec bouchon est tolérée, mais son utilisation en classe est soumise à l’autorisation du professeur.

Les autorisations
Les demandes d’autorisation occasionnelle sont introduites par un mot écrit et signé des parents, rédigé sur une feuille et remises à la préfète.

N.B. : Nous attirons l’attention des parents sur le fait que toute dérogation à l’horaire peut nuire au rendement de l’élève et que celui-ci sera tenu de se mettre en ordre pour le lendemain matin.

Récréations et temps de midi
En dehors des heures de cours, les élèves ne peuvent se trouver dans les couloirs, classes et ateliers.

Les élèves de 5e, 6e et 7e année peuvent sortir de l’école à midi, munis de leur carte de sortie. Qu’il s’agisse de ceux qui ne peuvent sortir ou ceux qui en ont l’autorisation, il est strictement interdit de se faire livrer ou de rentrer avec des victuailles fraîchement achetées en provenance de l’extérieur de l’établissement. Toute fraude et tout abus entraîneront une retenue voire la suppression de la permission de sortie.

Les élèves de 1e, 2e, 3e et 4e année sont obligés de fréquenter le réfectoire, où ils peuvent, après une commande à 10h00, recevoir des sandwichs. Ils veilleront à respecter la propreté du lieu, à trier et à jeter leurs déchets dans les poubelles. A la fin des repas, les élèves attendront l’autorisation des éducateurs avant de quitter leur place.

La propreté sera également de mise dans les cours de récréation : les poubelles à tri doivent être utilisées.

Sauf cas extrêmes, l’accès aux toilettes n’est permis que pendant les récréations.

L’accès au Centre Cybermedia n’est possible que sous la surveillance d’un professeur ou d’un éducateur. Il est interdit d’y apporter boisson et nourriture.

Les activités extra-scolaires
Des journées de partage, d’amitié, de retraite ou des journées sportives peuvent être proposées aux élèves aux moments jugés opportuns par les enseignants ou à la demande des élèves eux-mêmes. De par son adhésion au projet éducatif de l’école, tout élève est tenu d’accepter un engagement minimum en ce domaine et de s’interdire d’exprimer toute opposition aux projets présentés.

Des visites d’entreprises et, pour les élèves finalistes, des stages font partie intégrante de la formation et ont pour objectif de faire prendre conscience aux élèves de la réalité professionnelle et de faciliter leur intégration dans leur futur milieu de travail.

Toutes ces activités sont couvertes par l’assurance scolaire et sont facturées au coût réel.

LE SENS DE LA VIE EN COMMUN

Respect de soi et d’autrui
Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Institut, les élèves adoptent une attitude et un langage en rapport avec les objectifs éducatifs de Saint-Joseph. Respect et souci de rendre la vie commune heureuse excluent toutes paroles et attitudes blessantes, tant physiquement que moralement, y compris dans l’utilisation des moyens modernes de communication : sites internet, blog, GSM et réseaux sociaux. L’Institut rappelle que la loi interdit de porter atteinte de quelque manière que ce soit aux droits, à la réputation, à la vie privée ou à l’image de tiers.

Les élèves veilleront particulièrement, dans les rapports entre garçons et filles, à observer un comportement discret.

L’introduction de publications ou objets incompatibles avec l’esprit de l’école n’est pas tolérée. Par mesure d’hygiène et de politesse, il est interdit de cracher.

Il est INTERDIT DE FUMER à l’école. Les vapoteuses et autres cigarettes électroniques sont également interdites sur le trottoir de l’école, y compris sur les propriétés privées voisines.

Il est strictement interdit de détenir, de consommer ou de vendre, au sein de l’Institut ou aux abords immédiats, des substances stupéfiantes ou des boissons alcoolisées. Être sous influence lors de l’arrivée à l’école ou lors d’un retour à l’école après un temps de midi prolongé est donc strictement interdit. La sanction sera soumise à l’autorité de la direction et de la préfète.

Respect des lieux
Comme la cour de récréation et le réfectoire, les classes doivent être maintenues dans un parfait état de propreté. Les élèves s’obligeront à utiliser les poubelles destinées au tri des déchets. Toute forme de dégradation sera sanctionnée. L’élève responsable participera aux travaux de réparation dans la mesure du possible et en supportera les frais le cas échéant.

En fin de journée, les élèves placeront les chaises sur les tables de classe afin de faciliter le travail du personnel d’entretien.

Respect de l’autorité
Tant en classe que lors des activités extra-scolaires, les élèves doivent se montrer polis et respectueux vis-à-vis des membres du personnel et obéir aux remarques de ceux-ci. Ils commettent une faute grave en refusant de présenter leur journal de classe à tout membre du personnel qui le demande.

ASSURANCES

Tout accident, quelle qu’en soit la nature, dont est victime un élève dans le cadre de l’activité scolaire, doit être signalé, dans les plus brefs délais, à l’école, auprès de M.Bodson au secrétariat. (Article 19 de la loi du 25 juin 1992).

Le Pouvoir Organisateur a souscrit des polices collectives d’assurances scolaires qui couvrent la responsabilité civile et les accidents corporels survenus à l’assuré.

Les parents qui le désirent peuvent obtenir copie du contrat d’assurance.

CHAPITRE V – CONTRAINTES DE L’EDUCATION

LES SANCTIONS

Lorsqu’une observation orale, même répétée, s’avère inefficace, les professeurs et les surveillants-éducateurs recourent à l’observation écrite dans le journal de classe.

En cas de manquements répétés ou revêtant un caractère de provocation, les professeurs et les surveillants-éducateurs peuvent décider d’une sanction immédiate, dont ils avertiront la préfète d’éducation ou la direction.

L’exclusion d’un cours à titre temporaire est une sanction grave qui est justifiée par un comportement tel que, après observations et avertissements, il empêche le déroulement normal du cours.

Tout élève exclu d’un cours doit se rendre au bureau de la préfète muni de son journal de classe et d’un mot du professeur. Une sanction lui sera imposée.

Suivant la nature ou la gravité du manquement, les surveillants- éducateurs, la préfète ou le chef d’établissement enlèvent un ou plusieurs points dans la rubrique « discipline » ou dans la rubrique « ordre ». La justification en est toujours fournie. En pratique, dès qu’un éducateur enlève plus d’une note à un élève, il en avertit la préfète qui convoque l’élève et peut prendre des mesures supplémentaires. De même, l’oubli de la tenue pour l’atelier ou l’éducation physique pourra être sanctionné. En cas d’oublis répétitifs ou récidives, l’élève se verra directement infliger une retenue.

La retenue est prononcée automatiquement dès que l’élève a perdu 5 notes en discipline » ou en « ordre ». Mais elle peut aussi être décidée directement pour tout manquement grave aux règles du savoir-vivre, pour tout refus d’obéissance, pour faux en écriture, pour sortie de l’école sans autorisation, pour absence non justifiée, … Les retenues se dérouleront le mercredi de 12h à 14h.

Les parents sont toujours informés du jour, de l’heure et du motif de la retenue par écrit, soit par courrier, soit par le journal de classe.

S’il n’y a pas d’amélioration du comportement de l’élève après trois retenues disciplinaires, un entretien avec les parents de l’élève et la préfète sera prévu afin de définir les conditions de maintien de l’intéressé à l’Institut. Si celles-ci ne sont pas respectées, un renvoi de trois jours constitue l’ultime sanction avant le renvoi définitif.

N.B. : En cas de vol, de racket, de faits de mœurs ou de drogue, d’acte de violence, d’alcoolisme ou d’autres fautes graves, la décision pourra être le renvoi définitif immédiat.

L’exclusion provisoire d’un établissement ou d’un cours ne peut, dans le courant d’une même année scolaire, excéder 12 demi-journées.

A la demande du chef d’établissement, le ministre peut déroger à cette disposition dans des circonstances exceptionnelles. (Article 94 du décret du 24 juillet 1997).

L’EXCLUSION DEFINITIVE

Un élève régulièrement inscrit dans un établissement d’enseignement subventionné ne peut en être exclu définitivement que si les faits dont il s’est rendu coupable portent atteinte à l’intégrité physique, psychologique ou morale d’un membre du personnel ou d’un autre élève, compromettent l’organisation ou la bonne marche de l’établissement ou lui font subir un préjudice matériel ou moral grave (Article 93, alinéa 2 du décret du 24 juillet 1997, tel que modifié).

Faits graves (Moniteur belge du 6 mars 2008) :

Dans l’enceinte de l’établissement ou hors de celle-ci :
tout coup et blessure porté sciemment par un élève à un autre élève ou à un membre du personnel de l’établissement
le fait d’exercer sciemment et de manière répétée sur un autre élève ou un membre du personnel de l’établissement une pression psychologique insupportable, par menaces, insultes, injures, calomnies ou diffamation
le racket à l’encontre d’un autre élève de l’établissement
tout acte de violence sexuelle à l’encontre d’un élève ou d’un membre du personnel de l’établissement

Dans l’enceinte de l’établissement, sur le chemin de celui-ci ou dans le cadre d’activités scolaires organisées en dehors de l’enceinte de l’école :
La détention ou l’usage d’une arme

Chacun de ces actes sera signalé au centre psycho-médico-social de l’établissement dans les délais appropriés, comme prescrit par l’article 29 du décret du 30 juin 1998 visant à assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale, notamment par la mise en œuvre de discriminations positives.

L’élève sanctionné et ses responsables légaux sont informés des missions du centre psycho-médico-social, entre autres, dans le cadre d’une aide à la recherche d’un nouvel établissement.

Sans préjudice de l’article 31 du décret du 12 mai 2004 portant diverses mesures de lutte contre le décrochage scolaire, l’exclusion et la violence à l’école, après examen du dossier, le service compétent pour la réinscription de l’élève exclu peut, si les faits commis par l’élève le justifient, recommander la prise en charge de celui-ci, s’il est mineur, par un service d’accrochage scolaire. Si l’élève refuse cette prise ne charge, il fera l’objet d’un signalement auprès du Conseiller de l’Aide à la Jeunesse.

Sans préjudice de l’article 30 du Code d’Instruction criminelle, le chef d’établissement signale les faits visés à l’alinéa 1er, en fonction de la gravité de ceux-ci, aux services de police et conseille la victime ou ses responsables légaux, s’il s’agit d’un élève mineur, sur les modalités de dépôt de la plainte.

Les sanctions d’exclusion définitive et de refus de réinscription sont prononcées par le Pouvoir Organisateur ou par le chef d’établissement, conformément à la procédure légale.

Préalablement à toute exclusion définitive ou en cas de refus de réinscription, le chef d’établissement convoquera l’élève et ses parents ou la personne responsable, s’il est mineur, par lettre recommandée. Cette audition a lieu au plus tôt le 4ème jour ouvrable qui suit la notification de la convocation envoyée par recommandé.

La convocation reprend les griefs formulés à l’encontre de l’élève et indique les possibilités d’accès au dossier disciplinaire.

Lors de l’entretien, l’élève et/ou ses parents ou la personne responsable peuvent se faire assister par un conseil.

Au terme de l’entretien, l’élève ou ses parents, s’il est mineur, signent le procès-verbal de l’audition. Au cas où ceux-ci refuseraient de signer le document, cela est constaté par un membre du personnel enseignant ou auxiliaire et n’empêche pas la poursuite de la procédure.

Si l’élève et/ou ses parents ou la personne responsable ne donnent pas suite à la convocation, un procès-verbal de carence est établi et la procédure disciplinaire peut suivre normalement son cours.

Préalablement à toute exclusion définitive, le chef d’établissement prend l’avis du conseil de classe ou de tout organe qui en tient lieu.

L’exclusion définitive dûment motivée est prononcée par le Pouvoir Organisateur (ou son délégué) et est signifiée par courrier recommandé avec accusé de réception à l’élève s’il est majeur, à ses parents ou à la personne responsable s’il est mineur.

La lettre recommandée fera mention de la possibilité de recours contre la décision du chef d’établissement, si celui-ci est délégué par le Pouvoir Organisateur en matière d’exclusion.

La lettre recommandée sort ses effets le 3ème jour ouvrable qui suit la date de son expédition.

L’élève, s’il est majeur, ses parents, ou la personne responsable s’il est mineur, disposent d’un droit de recours à l’encontre de la décision prononcée par le délégué du Pouvoir Organisateur, devant le Conseil d’Administration du Pouvoir Organisateur.

Sous peine de nullité, ce recours sera introduit par lettre recommandée adressée au pouvoir organisateur dans les 10 jours ouvrables qui suivent la notification de la décision d’exclusion définitive. Le recours n’est pas suspensif de l’application de la sanction.

Le Conseil d’administration statue sur ce recours au plus tard le 15e jour d’ouverture d’école qui suit la réception du recours. Lorsque le recours est reçu pendant les vacances d’été, le Conseil d’administration doit statuer pour le 20 août. La notification de cette décision doit se faire dans les 3 jours ouvrables qui suivent la décision.

Si la gravité des faits le justifie, le chef d’établissement peut décider d’écarter l’élève provisoirement de l’établissement pendant la durée de la procédure d’exclusion définitive.

Cette mesure d’écartement provisoire est confirmée à l’élève majeur ou aux parents de l’élève mineur dans la lettre de convocation. L’écartement provisoire ne peut excéder 10 jours d’ouverture d’école.

Le refus de réinscription l’année scolaire suivante est traité comme une exclusion définitive (Article 89, § 8, du Décret « Missions » du 24 juillet 1997, tel que modifié).

CHAPITRE VI – DIVERS

Préparation et tenue du journal de classe

L’élève prépare son journal de classe et inscrit :

Le jour même : la nature de l’activité exercée pendant l’heure de cours
Au jour fixé par le professeur : les contrôles portant sur plusieurs leçons, les synthèses, les travaux à domicile

Informations utiles

Les élèves ne peuvent vendre, échanger ni afficher ou distribuer quoi que ce soit dans l’école ou à ses abords sans autorisation préalable de la direction.

Les demandes de certificats seront, comme les justifications d’absence, remises aux surveillants-éducateurs ou à l’accueil.

Il ne faut jamais laisser de l’argent ou un objet de valeur dans un vêtement ou une mallette. Un casier personnel peut être loué auprès de l’économe. L’école décline toute responsabilité quant à la perte ou à la détérioration de tout objet personnel.

Bourses d’études

Le formulaire est disponible sur internet. Depuis quelques années, l’école ne doit plus remplir ce formulaire.

L’inspections médicale scolaire

La visite médicale scolaire imposée par la loi a lieu au Centre de Santé, 17, rue de Sluse, à Visé – Tél. : 04 379 15 16.

Au terme de la loi, les parents sont censés accepter l’équipe médicale du centre, sauf notification écrite de leur part, dans les quinze jours de la rentrée. Dans ce cas, ils doivent choisir un autre centre médical scolaire.

L’intra-dermo est imposée à tout élève de 3e année ainsi qu’aux élèves de 5e et 6e professionnelle, de l’option « Auxiliaire familiale et sanitaire », sauf avis expressément notifié par le médecin de famille et admis par le médecin du centre.

La tutelle psycho-médico-sociale

Le Centre Psycho-Médico-Social (P.M.S.) est un partenaire privilégié des parents et de l’école. Il participe avec eux à leur mission éducative et veille au développement harmonieux des enfants.

Le Centre P.M.S. Libre de Visé II assure une permanence régulière à l’Institut ; vous pouvez l’y contacter au 04 374 30 96.

Les membres du PMS assistent aux conseils de classe, analysent les situations d’élèves en difficulté, participent à la recherche de solutions aux problèmes rencontrés, écoutent les parents qui le demandent, créent des contacts entre personnes intéressées. Ils prennent également en charge des problèmes d’orientation scolaire en essayant de favoriser la prise de décision personnelle de l’élève. Adresse : Rue de Mons, 14 à 4600 Visé Tél. : 04 379 28 13

Les rencontres « Parents-Professeurs »

La présence des parents aux réunions et séances d’information revêt souvent une importance capitale pour la réussite scolaire de l’élève.

Pour des problèmes particuliers, les parents peuvent toujours solliciter une entrevue avec l’un ou l’autre membre du corps enseignant.

Les parents de l’élève majeur restent les interlocuteurs privilégiés de l’équipe éducative, lorsque ceux-ci continuent, malgré la majorité de l’élève, à prendre en charge sa scolarité.

La responsabilité et les diverses obligations des parents ou de la personne responsable prévues dans le présent règlement d’ordre intérieur, deviennent celles de l’élève lorsque celui-ci est majeur.

Les présents règlements ne dispensent pas les élèves, leurs parents ou la personne responsable, de se conformer aux textes légaux, règlements et instructions administratives qui les concernent, ainsi qu’à toute note ou recommandation émanant de l’établissement.

RÈGLEMENT DES ÉTUDES - DOA

CHAPITRE I – INTRODUCTION

LA RAISON D’ETRE D’UN REGLEMENT DES ETUDES

Dans l’enseignement secondaire de notre Communauté, la loi confère au même groupe de personnes, à savoir au corps professoral, la mission de former les étudiants et la responsabilité de les évaluer au terme de leur formation. Pour que ces deux missions soient compatibles l’une avec l’autre, et puissent s’exercer avec un maximum d’objectivité, la formation et l’évaluation ont toujours été soumises à des règles strictes.

Le récent décret sur les missions prioritaires de l’enseignement obligatoire ne fait que renforcer ce principe. Il demande que toutes les règles fixées pour un travail scolaire de qualité et pour les procédures d’évaluation soient fixées dans un document distinct du règlement de discipline.

L’élève et ses parents devront prendre connaissance de ce règlement des études avant toute inscription, ou à chacune de ses modifications, et ils seront obligés d’y adhérer. Le règlement des études du Degré d’Observation Autonome Saint-Hadelin – Implantation Sacré-Coeur de Visé veille à s’aligner sur son projet éducatif.

Tout y est mis en oeuvre pour encourager chacun à développer ses potentialités, pour reconnaître à la fois les efforts qu’il fournit et les caractéristiques de ses propres outils d’intelligence. Quelles que soient les capacités de chaque élève, un certain nombre d’exigences lui sont fixées:

le sens des responsabilités, qui se manifestera, entre autres, par l’attention, l’expression, la prise d’initiatives, le souci du travail bien fait, l’écoute;

l’acquisition progressive d’une méthode de travail personnelle et efficace;

la capacité à s’intégrer dans une équipe et à œuvrer solidairement à l’accomplissement d’une tâche;

le respect des consignes données, qui n’exclut pas l’exercice au sens critique selon les modalités adaptées au niveau de l’enseignement;

le soin dans la présentation des travaux, quels qu’ils soient;

le respect des échéances, des délais.

Le respect de ces contraintes épanouira sa personnalité et l’aidera à s’insérer comme citoyen responsable dans la société.

CHAPITRE II – INFORMATIONS A COMMUNIQUER PAR LE PROFESSEUR AUX ELEVES EN DEBUT D’ANNEE

En début d’année scolaire, et, si c’est nécessaire, en début de chaque période, le professeur donnera à ses élèves une information claire sur :

les objectifs de ses cours (conformément aux programmes)
les compétences et savoirs à acquérir ou à exercer
les moyens d’évaluation utilisés
les critères de réussite
l’organisation de la remédiation (le cas échéant dans le cadre d’un PIA)
le matériel scolaire nécessaire à chaque élève.
CHAPITRE III – EVALUATION

Pour qu’un apprentissage soit efficace, il doit être évalué régulièrement. C’est dans la mesure où l’élève est informé et accepte de reconnaître ses erreurs et ses lacunes qu’il peut progresser.

C’est pour cela qu’il y a toujours deux fonctions dans l’évaluation :

La fonction de conseil, qu’on appelle souvent « formative » :
Tout au long de l’année, chaque professeur individuellement, et l’ensemble des professeurs de la classe s’efforcent d’informer l’élève de la manière dont il progresse dans l’apprentissage et dont il acquiert les compétences requises. A ce stade, le droit à l’erreur est reconnu: l’élève prend conscience de ses erreurs, les comprend et reçoit des conseils pour s’améliorer.

Les cotes qu’il reçoit pour ces exercices ou ces devoirs sont indicatives et n’interviennent guère dans l’évaluation finale.

La fonction de certification, qu’on appelle aussi « sommative » :
A la fin d’une phase d’apprentissage et éventuellement de remédiation, l’élève est confronté à des tests ou à des bilans dont les résultats interviennent beaucoup plus dans la décision finale.

L’évaluation est donc un outil de dialogue entre le professeur et l’élève et sa transcription régulière dans le bulletin permet d’associer les parents à la réflexion. Ce dialogue a aussi pour but d’amener petit à petit l’élève à se construire un jugement personnel et à être capable de s’évaluer lui-même selon des critères objectifs. L’échange se construit aussi lors des rencontres organisées à certains moments de l’année entre les professeurs, l’élève et ses parents. Les parents se feront un devoir d’analyser chaque bulletin et de participer à toutes les réunions prévues, y compris à la fin de l’année.

En fin de cycle, la décision relative à la certification s’inscrit dans la logique de l’évaluation des acquis et des compétences de l’élève tout au long du cycle de deux ans, à condition bien sûr que l’élève ait joué le jeu clairement, honnêtement et ait contribué à un dialogue vrai avec ses professeurs.

L’évaluation a besoin de supports. Le professeur veillera à ce qu’ils soient aussi variés que possible pour essayer de cerner toutes les facettes de l’intelligence de l’élève:

travaux écrits ou oraux, personnels en classe
travaux personnels à domicile
pièces d’épreuves réalisées en atelier, en cuisine; etc…
expériences et rapports de laboratoires
interrogations ponctuelles ou programmées
contrôles, bilans, ou examens à la fin de chaque période.
Cinq fois par an, le bulletin fait le point de la situation :

à la Toussaint, à Noël, au Carnaval, à Pâques et en juin, il fournit le résultat des interrogations et des petits bilans: nous parlons alors de TJ = travail journalier.
à Noël et en Juin, des sessions d’examens, avec congé d’étude l’après-midi, permettent à l’élève de se préparer à des bilans beaucoup plus importants, portant sur des matières vastes.
Le résultat de ces examens fonde en grande partie la réflexion des professeurs pour la certification.

Fonctionnement de la délibération de juin en fin du cycle de deux ans

A la fin de l’année scolaire, le Conseil de classe disposera donc des évaluations reprises ci-dessus. Le Conseil de classe se donne la liberté de proposer des remises à niveau pour les élèves qui ont moins de 10h d’échecs. L’évaluation, qu’elle soit formative ou sommative, ne peut être faite efficacement que si l’élève participe à tous les exercices et à toutes les épreuves. Pendant l’année, tout élève dont l’absence a été justifiée, est tenu de se présenter à l’école le mercredi après-midi pour faire les interrogations et les contrôles. Si l’élève ne se présente pas, ou si l’absence lors de l’épreuve n’est pas justifiée valablement, il aura automatiquement une cote de zéro.

Pour ce qui est des examens de Noël ou de Juin, c’est le Conseil de classe qui décide, individuellement pour chaque élève, quelles sont les épreuves qui doivent être passées et qui propose un calendrier à l’élève. Le Conseil de classe avance des critères pédagogiques (l’examen est-il nécessaire pour évaluer l’acquisition des connaissances et des compétences?), mais aussi administratifs (la Commission d’Homologation des diplômes possédera-t-elle suffisamment de preuves que l’élève a acquis toutes les matières?).

CHAPITRE IV – LE CONSEIL DE CLASSE

Définition
Par classe est institué un Conseil de classe. Le Conseil de classe désigne l’ensemble des membres du personnel directeur et enseignant chargés de former un groupe déterminé d’élèves, d’évaluer leur formation et de prononcer leur passage dans l’année supérieure. Les conseils de classe se réunissent sous la présidence du chef d’établissement ou de son délégué. (cfr. article 7 de l’A.R. du 29 juin 1984) sont de la compétence du Conseil de classe les décisions relatives au passage de classe ou de cycle et à la délivrance des diplômes, certificats et attestations de réussite. Un membre du centre P.M.S. ainsi que les éducateurs concernés peuvent y assister avec voix consultative. Un enseignant ayant fonctionné au moins deux mois de l’année scolaire dans la classe peut également y assister avec voix consultative. (cfr. article 95 du décret du 24 juillet 1997)

Rôle
Au terme du cycle de deux ans du premier degré, le Conseil de classe est responsable de l’orientation. Il associe à cette fin le centre PMS et les parents. A cet effet, il guide chaque élève dans la construction d’un projet de vie scolaire et professionnelle selon les principes édictés au projet d’établissement. (cfr. article 22 du décret du 24 juillet 1997). Au cours et au terme du cycle de deux ans du premier degré : l’orientation associe les enseignants, les centres P.M.S., les parents, les élèves. Elle est une tâche essentielle du Conseil de classe. (cfr. article 59 du décret du 24 juillet 1997). En début d’année, le Conseil de classe se réunit en sa qualité de Conseil d’admission. Ce Conseil d’admission est chargé, par le chef d’établissement, d’apprécier les possibilités d’admission des élèves dans une forme d’enseignement, dans une section et dans une orientation d’études, tel que cela est précisé à l’article 19 de l’Arrêté Royal du 29 juin 1984, tel que modifié.

En cours d’année scolaire, le Conseil de classe est amené à faire le point sur la progression des apprentissages, sur l’attitude du jeune face au travail, sur ses réussites et ses difficultés. Il analyse essentiellement les résultats obtenus et donne alors des conseils via le bulletin, le journal de classe ou le PIA et cela dans le but de favoriser la réussite. Au 1er degré, le Conseil de classe élabore un Plan individualisé d’Apprentissage (PIA) à l’intention de tout élève du premier degré qui connaîtrait des difficultés dans l’acquisition des compétences attendues. L’établissement scolaire associe dans la mesure du possible les parents, tant à son élaboration qu’à son ajustement, sa suspension ou sa clôture. Cet outil permet aux élèves concernés de combler des lacunes constatées et les aidera à s’approprier des stratégies d’apprentissage plus efficaces. Pour y parvenir, le Conseil de classe énumère des objectifs particuliers à atteindre durant une période déterminée et prévoit des activités spécifiques de remédiation, de remise à niveau ou de structuration des acquis. Le plan précise les modalités organisationnelles instaurées pour les atteindre et, le cas échéant, les modifications temporaires à apporter à la grille hebdomadaire de l’élève. Le PIA évoluera en fonction des observations du Conseil de classe ; il pourra dès lors être ajusté ou suspendu à tout moment. Chaque élève bénéficiant d’un PIA se voit désigner un référent parmi les membres du Conseil de classe.

Un PIA sera d’office élaboré avant le 15 octobre 2022 pour :

Les élèves de 1D ;
Les élèves issus de l’enseignement spécialisé de type 8 ;
Les élèves présentant des troubles de l’apprentissage diagnostiqués et attestés par un bilan médial ou pluridisciplinaire fourni par les parents ou la personne investie de l’autorité parentale ;
Les élèves issus de l’enseignement spécialisé et faisant l’objet d’un projet d’intégration dans l’enseignement ordinaire.
Un PIA peut également être élaboré à tout moment pour tout élève du 1er degré, sur recommandation du centre PMS ou sur demande des parents. Dans le cadre du PIA, le Conseil de classe doit se réunir au moins trois fois par année scolaire : au début de l’année scolaire, avant le 15 janvier et au début du troisième trimestre. Le Conseil de classe doit examiner la situation des élèves dont il estime qu’ils rencontrent des difficultés particulières d’apprentissage ou éprouvent des besoins spécifiques et, en particulier, celle des élèves à qui un PIA a été attribué. Le Conseil de classe a pour mission d’évaluer les progrès et les résultats des élèves bénéficiant d’un PIA et, le cas échéant, d’apporter à leur PIA les ajustements nécessaires. Enfin, le Conseil de classe peut être réuni à tout moment de l’année pour traiter de situations disciplinaires particulières ou pour donner un avis dans le cadre d’une procédure d’exclusion d’un élève. En fin d’année scolaire ou de degré, le Conseil de classe exerce une fonction délibérative et se prononce sur le passage dans l’année supérieure, en délivrant des attestations d’orientations. Le Conseil de classe se prononce au terme d’une délibération fondée sur les évaluations définies plus haut. Mais l’appréciation du Conseil de classe peut être bien plus large encore. L’article 8 de l’A.R. du 29.06.84 précise en effet :

Le Conseil de classe fonde son appréciation sur les informations qu’il est possible de recueillir sur l’élève. Ces informations peuvent concerner les études antérieures, les résultats d’épreuves organisées par les professeurs, des éléments contenus dans le dossier scolaire ou communiqués par le centre PMS ou des entretiens éventuels avec l’élève et les parents et le PIA (le cas échéant). (Article 8 de l’Arrêté Royal du 29 juin 1984, tel que modifié). Les décisions du Conseil de classe sont collégiales et solidaires. Elles ont une portée individuelle.

Les réunions se tiennent à huis clos. Tous les participants ont un devoir de réserve sur les débats qui ont amené à la décision, ce qui n’empêche pas d’expliciter les motivations de celle-ci. A la fin des délibérations, le chef d’établissement porte les décisions à la connaissance des élèves et de leurs parents par voie d’affichage. A la date fixée, le titulaire ou un de ses adjoints remet aux élèves de la classe le bulletin avec notification de leur attestation d’orientation. Les parents de l’élève sont invités à cette entrevue. Le titulaire explique la décision, et l’assortit de conseils, surtout s’il s’agit d’une décision d’échec ou de réussite avec restriction. Le chef d’établissement ou son délégué fournit, le cas échéant, par écrit, la motivation précise d’une décision d’échec ou de réussite avec restriction, à la condition qu’une demande expresse en soit formulée par les parents de l’élève ou son responsable légal (art.96, al.2 du Décret du 24.07.97). L’élève et ses parents peuvent consulter autant que faire se peut en présence du professeur responsable de l’évaluation, toute épreuve constituant le fondement ou une partie du fondement de la décision du Conseil de classe. Les parents peuvent se faire accompagner d’un membre de la famille. Ni l’élève, ni les parents ou la personne investie de l’autorité parentale de l’élève mineur ne peuvent consulter les épreuves d’un autre élève. (cfr. article 96, al. 3 et 4 du décret du 24 juillet 1997). Les parents et l’élève, peuvent être amenés à contester une décision du Conseil de classe. L’article 98 du décret du 24 juillet 1997 prévoit une double procédure de recours.

Procédure interne
Les bulletins et la notification des décisions du Conseil de classe sont remis aux élèves au plus tard le 3e jour ouvrable avant le 7 juillet. Le jour de la remise des bulletins, les copies d’examens peuvent être consultées, de préférence en présence des professeurs concernés.
Au plus tard 2 jours ouvrables avant le 7 juillet, les parents et l’élève qui souhaitent faire appel de la décision du Conseil de classe en font la déclaration orale ou écrite qu’ils remettent au chef d’établissement ou à son délégué, en précisant les motifs de la contestation.
En cas de déclaration orale, le chef d’établissement ou son délégué acte les déclarations des parents et de l’élève, et les leur fait signer.
Pour instruire la demande, le Chef d’Etablissement convoque une commission locale composée d’un délégué du Pouvoir Organisateur, d’un cadre de l’établissement et de lui-même.
Cette commission convoque toute personne susceptible de l’éclairer sur sa tâche, et, par priorité, les professeurs pour la branche desquels est déclaré le litige.
Cette commission locale statue sur le renvoi ou non de la contestation devant le conseil de classe, seul habilité à modifier la décision finale.
Dans tous les cas, les parents et l’élève sont invités à se présenter le 7 juillet afin de recevoir notification orale ou écrite, contre accusé de réception, de la décision prise suite à la procédure interne.
Si la décision a été communiquée de façon orale, une notification écrite de celle-ci est envoyée, le 1er jour ouvrable qui suit le 7 juillet, par recommandé avec accusé de réception, aux parents ou à l’élève majeur.
Procédure externe : Dans les 10 jours de la réception de la notification de la décision prise suite à la procédure interne, l’élève et ses parents, peuvent introduire un recours contre la décision du Conseil de classe à l’adresse suivante :
Direction générale de l’enseignement obligatoire

Conseil de recours contre les décisions des conseils de classe de l’enseignement secondaire – Enseignement de caractère confessionnel

Bureau 1F140 – Rue A. Lavallée 1 – 1080 – BRUXELLES

Le recours est formé par l’envoi à l’administration d’une lettre recommandée comprenant une motivation précise et, éventuellement, toute pièce de nature à éclairer le Conseil. Ces pièces ne peuvent cependant comprendre des pièces relatives à d’autres élèves. Copie du recours est adressée, le même jour, par l’élève et ses parents, s’il est mineur, au chef d’établissement et cela par voie recommandée. La décision du Conseil de recours réformant la décision du Conseil de classe remplace celle-ci. (Cfr. article 98 du décret du 24 juillet 1997). Pour les décisions prises en septembre, la procédure est identique, aux dates près. Elle doit être clôturée dans les 5 jours ouvrables qui suivent le Conseil de classe qui a pris la décision.

CHAPITRE V

LA SANCTION DES ETUDES
Régularité des études
En vertu de l’A.R. du 29 juin 1984, pour obtenir les certificats et diplômes ainsi que l’homologation éventuelle de ceux-ci, l’élève doit être régulier, c’est-à-dire doit suivre effectivement et assidûment les cours et exercices. Pour plus de détails, on renvoie aux dispositions du règlement d’ordre intérieur relatif aux absences des élèves.

L’expression « élève régulier » désigne l’élève qui, répondant aux conditions d’admission de l’Arrêté Royal du 29 juin 1984, tel que modifié, est inscrit pour l’ensemble des cours d’un enseignement, d’une section ou d’une orientation d’études déterminée et en suit effectivement et assidûment les cours et exercices, dans le but d’obtenir à la fin de l’année scolaire, les effets de droit attachés à la sanction des études.

A défaut de remplir une ou plusieurs conditions pour être « élève régulier », l’élève sera dit « élève libre ». De plus, perd la qualité d’élève régulier celui qui, à partir du deuxième degré de l’enseignement secondaire, compte au cours d’une même année scolaire plus de 30 demi-jours d’absences injustifiées.

L’inscription d’un élève libre dans un établissement relève de l’appréciation du chef d’établissement et est soumis au contrat liant l’école et l’élève ou ses parents, s’il est mineur. Un élève libre ne peut pas obtenir le rapport sur les compétences acquises au premier degré. De même, le Certificat du 2e degré de l’enseignement secondaire et le C.E.S.S. ne peuvent pas lui être délivrés. L’élève libre ne sera pas admis à un examen ou à une épreuve de qualification. Le chef d’établissement informera par écrit l’élève et ses parents de son statut et des conséquences qui en découlent.

Sous certaines conditions énoncées par l’article 56, 3) de l’Arrêté Royal du 29 juin 1984 tel que modifié, certains élèves libres peuvent obtenir néanmoins une attestation d’orientation A, B ou C sous réserve.

Définitions
L’Institut Sacré-Coeur et Saint-Joseph organise l’enseignement selon :

2 formes : l’enseignement technique et l’enseignement professionnel.
2 sections : la transition et la qualification.
diverses orientations d’études ou « subdivisions » alliant une ou plusieurs options de base simples, et une option de base groupée.
Attestations et titres

Description de la sanction des études

Article 22 du décret du 30 juin 2006. Au terme de chaque année du premier degré de l’enseignement secondaire, le conseil de classe élabore pour chaque élève régulier au sens de l’article 2,6° de l’A.R. du 29 juin 1984 précité, un rapport sur les compétences acquises au regard des socles de compétences à 14 ans ou à 12 ans en ce qui concerne les élèves fréquentant le premier degré différencié. Le rapport visé à l’alinéa précédent tient lieu de motivation des décisions prises par le conseil de classe. Article 23.

– Au terme de la première année commune, sur la base du rapport visé à l’article 22, le conseil de classe oriente l’élève en 2C où il sera éventuellement accompagné d’un PIA. Article 24.
Au terme de la première année différenciée, sur la base du rapport défini à l’article 22, le conseil de classe oriente l’élève soit :
si l’élève obtient son CEB, il est orienté vers la 1C (avec PIA) ;
si l’élève n’obtient pas son CEB, il est orienté vers la 2D (avec PIA). Article 26 (04/02/2016)
au terme de la deuxième année commune, sur la base du rapport visé à l’article 22, le conseil de classe :s
soit certifie de la réussite par l’élève du premier degré de l’enseignement secondaire; dans ce cas, le conseil de classe attribue le CE1D à l’élève ;
soit ne certifie pas de la réussite de l’élève du premier degré de l’enseignement secondaire et prend une des décisions visées au §2:
En ce qui concerne l’élève visé au §1er, 2°, qui n’a pas épuisé les trois années d’études du premier degré conformément à l’article 6ter, le Conseil de classe l’oriente vers l’année supplémentaire organisée au terme du premier degré (2S) ; en ce cas, il indique que le Conseil de Classe de 2S proposera un PIA.
En ce qui concerne l’élève visé au §1er, 2°, qui a épuisé les trois années d’études du premier degré conformément à l’article 6ter, le Conseil de classe définit les formes et sections qu’il peut fréquenter en troisième année de l’enseignement secondaire de plein exercice ou en alternance, et en informe les parents ou la personne investie de l’autorité parentale et l’oriente :
soit une des troisièmes années de l’enseignement secondaire correspondant aux formes et sections définies par le Conseil de Classe ;
soit la troisième année de différenciation et d’orientation ; il indique que le Conseil de Classe de 3S-DO proposera un PIA ;
soit, s’il répond aux conditions d’admission, vers l’enseignement en alternance.
Toutefois, les parents ou la personne investie de l’autorité parentale gardent la faculté de choisir celle des deux orientations visées à l’alinéa précédent vers laquelle le Conseil de Classe n’a pas orienté l’élève. Lorsqu’ils retiennent le choix visé à l’alinéa 2, 1°, le Conseil de Classe remet à l’élève un document reprenant des conseils complémentaires pour son orientation. Lesdits conseils portent sur les orientations d’études conseillées et, s’il échet, déconseillées, en lien avec le rapport visé à l’article 22. Article 28. (04/02/2016)

au terme d’une deuxième année différenciée, sur la base du rapport visé à l’article 22,
En ce qui concerne l’élève titulaire du Certificat d’Etudes de Base, qui n’atteint pas l’âge de 16 ans à la date du 31 décembre de l’année scolaire qui suit, le Conseil de Classe l’oriente :
soit vers la deuxième année commune ;
soit vers l’année supplémentaire organisée au terme du premier degré (2S), conformément au titre III ; en ce cas, il indique que le Conseil de Classe de 2S proposera un PIA ;
soit, s’il répond aux conditions d’admission, vers l’enseignement en alternance visé à l’article 2bis, §1er, 2°, du décret du 3 juillet 1991 organisant l’enseignement secondaire en alternance ;
soit vers la troisième année de l’enseignement technique de qualification ou vers la troisième année de l’enseignement professionnel.
Toutefois, les parents ou la personne investie de l’autorité parentale gardent la faculté de choisir celle des orientations visées au point A vers laquelle le Conseil de Classe n’a pas orienté l’élève.

En ce qui concerne l’élève titulaire du Certificat d’Etudes de Base qui atteint l’âge de 16 ans à la date du 31 décembre de l’année scolaire qui suit, le Conseil de Classe définit les formes et sections que l’élève peut fréquenter dans une troisième année de l’enseignement secondaire, de plein exercice ou en alternance, en informe les parents ou la personne investie de l’autorité parentale et l’oriente :
soit vers l’année supplémentaire organisée au terme du premier degré (2S), conformément au titre III ; en ce cas, il indique que le Conseil de Classe de 2S proposera un PIA ;
soit vers une des troisièmes années de l’enseignement secondaire correspondant aux formes et sections définies par le Conseil de Classe ;
soit vers la troisième année de différenciation et d’orientation (3S-DO) ; en ce cas, il indique que le Conseil de Classe de 3S-DO proposera un PIA ;
soit, s’il répond aux conditions d’admission, vers l’enseignement en alternance visé à l’article 2bis, §1er, 2°, du décret du 3 juillet 1991 organisant l’enseignement secondaire en alternance.
Toutefois, les parents ou la personne investie de l’autorité parentale gardent la faculté de choisir l’une des orientations visées au point 2°, alinéa 1er, vers lesquelles le Conseil de Classe n’a pas orienté l’élève. Lorsqu’ils retiennent le choix visé au 2°, c), le Conseil de Classe remet à l’élève un document reprenant des conseils complémentaires pour son orientation. Lesdits conseils portent sur les orientations d’études conseillées et, s’il échet, déconseillées, en lien avec le rapport visé à l’article 22.

La définition par le Conseil de Classe, en vertu du point 2°, alinéa 1er, des formes et sections que l’élève peut fréquenter en troisième année de l’enseignement secondaire peut faire l’objet d’un recours selon la procédure prévue aux articles 95 à 99 du décret « Missions ».

Au terme d’une deuxième année différenciée, en ce qui concerne l’élève NON titulaire du Certificat d’Etudes de Base, le Conseil de Classe l’oriente :
soit vers l’année supplémentaire organisée au terme du premier degré (2S) conformément au titre III ; en ce cas, il indique que le Conseil de Classe de 2S proposera un PIA ;
soit vers la troisième année de différenciation et d’orientation (3S-DO) ou vers la troisième année de l’enseignement professionnel ; en ce cas, il indique que le Conseil de Classe de 3S-DO proposera un PIA, tel que visé à l’article 7bis ;
soit, s’il répond aux conditions d’admission, vers l’enseignement en alternance visé à l’article 2bis, §1er, 2°, du décret du 3 juillet 1991 organisant l’enseignement secondaire en alternance.
Toutefois, les parents ou la personne investie de l’autorité parentale gardent la faculté de choisir celle des deux orientations visées à l’alinéa précédent vers laquelle le Conseil de Classe n’a pas orienté l’élève.

Article 28 bis. (04/02/2016)

Au terme d’une deuxième année supplémentaire (2S) organisée au terme du premier degré conformément au titre III, sur la base du rapport visé à l’article 22, le Conseil de Classe :
soit certifie de la réussite par l’élève du premier degré de l’enseignement secondaire ; dans ce cas, le Conseil de Classe attribue le CE1D à l’élève ;
soit ne certifie PAS de la réussite par l’élève du premier degré de l’enseignement secondaire.
En ce qui concerne l’élève visé au §1er, 2°, le Conseil de classe définit formes et sections que l’élève peut fréquenter dans une troisième année de l’enseignement secondaire de plein exercice ou en alternance, en informe les parents ou la personne investie de l’autorité et l’oriente :
soit vers une des troisièmes années de l’enseignement secondaire correspondant aux formes et sections définies par le Conseil de Classe ;
soit vers la troisième année de différenciation et l’orientation (3S-DO) ; en ce cas, il indique que le Conseil de Classe de 3S-Do proposera un PIA ;
soit, s’il répond aux conditions d’admission, vers l’enseignement en alternance visé à l’article 2bis, §1er, 2° du décret du 3 juillet 1991 organisant l’enseignement secondaire en alternance.
Toutefois, les parents ou la personne investie de l’autorité parentale gardent la faculté de choisir celle des deux orientations visées à l’alinéa 1er vers laquelle le Conseil de Classe n’a pas orienté l’élève. Lorsqu’ils retiennent le choix visé à l’alinéa 1er,1°, le Conseil de Classe remet à l’élève un document reprenant des conseils complémentaires pour son orientation. Lesdits conseils portent sur les orientations d’études conseillées et, s’il échet, déconseillées, en lien avec le rapport visé à l’article 22.

Travaux de vacances- Remise à niveau
Le Conseil de classe peut aussi proposer des conseils pédagogiques en vue de remédier à certaines lacunes. Les professeurs établissent alors un plan individualisé de travaux complémentaires destinés à combler les lacunes précises et à aider l’élève à réussir l’année suivante.

Le travail complémentaire peut prendre, selon les cas, des formes différentes : demande d’approfondissement de l’étude d’une partie de la matière vue, exercices sur cette matière etc. Dans tous les cas, un contrôle des travaux complémentaires est organisé à la rentrée de septembre par le professeur qui a donné le travail. Ce travail complémentaire, ajusté à l’élève et à son projet pour l’année suivante, n’est pas une sanction mais doit être considéré comme une aide supplémentaire accordée à l’élève. L’évaluation de contrôle du travail complémentaire entre en compte pour l’évaluation finale de la nouvelle année scolaire. Le travail complémentaire n’empêche pas que la décision de passage dans la classe supérieure soit prise définitivement en juin.

Examens de repêchage
La décision du passage vers l’année suivante sera prise à la fin de l’année scolaire. Dès lors, il n’y aura plus d’examens de repêchage.

CHAPITRE VI

CONTACTS ENTRE L’INSTITUT ET LES PARENTS

En dehors des contacts pédagogiques réguliers qui sont annoncés par des circulaires glissées dans le bulletin, il est toujours loisible aux élèves et à leurs parents de rencontrer tous les responsables et agents de l’établissement qui peuvent les aider d’une manière ou d’une autre dans leurs études: la direction de l’Institut, les chefs d’atelier, la préfète d’éducation, les enseignants, les éducateurs, les membres du centre P.M.S.

En cours d’année, les réunions avec les parents permettent à l’école de présenter ses objectifs et ses attentes, de faire le point sur l’évolution de l’élève, ainsi que sur les possibilités d’orientation.

Au terme de l’année, elles permettent la rencontre des enseignants avec les parents et ont pour but d’expliquer la décision prise par le Conseil de classe lors de sa délibération et les possibilités de remédiations à envisager.

Les professeurs expliciteront les choix d’études conseillées et proposeront également leur aide aux élèves concernés par une réorientation.

CHAPITRE VII

DISPOSITIONS FINALES

Le présent règlement des études ne dispense pas les élèves et leurs parents de se conformer aux textes légaux, règlements et instructions administratives qui les concernent ainsi qu’à toute note ou recommandation émanant de l’établissement.

RÈGLEMENT DES ÉTUDES - D2/D3
CHAPITRE I – INFORMATIONS COMMUNIQUEES PAR LE PROFESSEUR AUX ELEVES

En début d’année scolaire et, si c’est nécessaire, en début de chaque période, le professeur donnera à ses élèves une information claire sur :

les objectifs de ses cours (conformément aux programmes);
les compétences et savoirs à acquérir ou à exercer;
les moyens d’évaluation utilisés;
les critères de réussite;
l’organisation de la remédiation;
le matériel scolaire nécessaire à chaque élève.

CHAPITRE II – ÉVALUATION

Pour qu’un apprentissage soit efficace, il doit être évalué régulièrement. C’est dans la mesure où l’élève est informé et accepte de reconnaître ses erreurs et ses lacunes qu’il peut progresser. C’est pour cela qu’il y a toujours deux fonctions dans l’évaluation :

1. La fonction de conseil, qu’on appelle souvent “ formative ” :

Tout au long de l’année, chaque professeur s’efforce d’informer l’élève de la manière dont il progresse dans l’apprentissage et dont il acquiert les compétences requises. A ce stade, le droit à l’erreur est reconnu : l’élève prend conscience de ses erreurs, les comprend et reçoit des conseils pour s’améliorer.

Les cotes qu’il reçoit pour ces exercices ou ces devoirs sont indicatives et n’interviennent guère dans l’évaluation finale.

2. la fonction de certification, qu’on appelle aussi “ sommative ” :

A la fin d’une phase d’apprentissage l’élève est confronté à des bilans dont les résultats interviennent beaucoup plus dans la décision finale. On comprendra que l’évaluation sommative aura une plus grande importance dans les classes du 3e degré.
L’évaluation est donc un outil de dialogue entre le professeur et l’élève et sa transcription régulière dans le bulletin permet d’associer les parents à la réflexion.

Ce dialogue a aussi pour but d’amener petit à petit l’élève à se construire un jugement personnel et à être capable de s’évaluer lui-même selon des critères objectifs.

L’échange se construit aussi lors des réunions de parents. Les parents se feront un devoir d’analyser chaque bulletin et de participer à toutes les réunions prévues, y compris à la fin de l’année.

En fin d’année, la décision relative à la certification s’inscrit dans la logique de l’évaluation des acquis et des compétences de l’élève tout au long de l’année, à condition bien sûr que l’élève ait joué le jeu clairement et honnêtement et ait contribué à un dialogue vrai avec ses professeurs.

L’évaluation a besoin de supports. Le professeur veillera à ce qu’ils soient aussi variés que possible pour essayer de cerner toutes les facettes de l’intelligence de l’élève:

travaux écrits ou oraux, personnels ou de groupe en classe;
travaux personnels à domicile;
pièces d’épreuves réalisées en atelier, en cuisine,… ;
stages et rapports de stages;
expériences et rapports de laboratoires;
interrogations ponctuelles ou programmées;
contrôles, bilans, ou examens à la fin de chaque période;
des activités d’intégration comme un TFE (travail de fin d’études) visant la maîtrise de compétences clairement identifiées;
des SIPS (Situation d’Intégration Professionnellement Significative) ou des SI (Situation d’Intégration) organisées en TQ et en P.

Quatre fois par an, le bulletin fait le point de la situation :

en cours d’année, il fournit le résultat des interrogations et des petits bilans: nous parlons alors de TJ = travail journalier;
à Noël et en Juin, en transition, des sessions d’examens, avec congé d’étude l’après-midi, permettent à l’élève de se préparer à des bilans beaucoup plus importants. Le résultat de ces examens fonde en grande partie la réflexion des professeurs pour la certification;
en juin, dans le Qualifiant (TQ et P), une session de remédiation est organisée pour permettre aux élèves de rattraper les éventuels échecs des cours évalués de manière continue.
Une caractéristique importante de l’évaluation dans notre établissement, c’est qu’elle ne s’exerce pas de la même façon dans tous les cours, ni dans toutes les classes. Chaque filière mérite une évaluation adaptée. L’évaluation et les critères de réussite varieront donc selon la classe où l’on se trouve.

Le bulletin présentera en détail le système appliqué à la classe de l’élève. Relevons cependant quelques caractéristiques générales :

Dans l’enseignement qualifiant, les enseignants de l’Institut ont mis au point des systèmes d’évaluation qui leur permettent, dans la plupart des cas, de prononcer une juste décision dès le mois de juin. Ces élèves n’ont pas de seconde session en août. Une seconde session est proposée en août uniquement pour les épreuves liées à la qualification.
Toute une panoplie de procédures encourage le travail journalier de l’élève. Des dispenses d’examens sont accordées en technique de transition à ceux qui, grâce à leur travail régulier, atteignent un certain quota dans leurs travaux et interrogations (60%).
En technique de transition : Là où des synthèses de matières requièrent des bilans plus vastes : ils sont l’objet d’examens pour tous les élèves, tant à Noël qu’en Juin.
Dans tous les cas, les notations chiffrées n’ont qu’une valeur indicative, et le conseil de classe conserve toutes ses prérogatives : la loi lui demande de prendre en compte d’autres critères que les seuls résultats aux interrogations et aux examens. Toute décision d’échec, même partiel (AOB), sera justifiée par écrit par le Conseil de Classe.
L’évaluation ne peut être faite efficacement que si l’élève participe à tous les exercices et à toutes les épreuves. Pendant l’année, tout élève dont l’absence a été justifiée, est tenu de se présenter à l’Institut le mercredi après-midi pour faire les interrogations et les contrôles.

Si l’élève ne se présente pas, s’il est exclu des cours au moment de l’interrogation, ou si l’absence lors de l’épreuve n’est pas justifiée valablement, il aura automatiquement une cote de zéro.

Pour ce qui est des examens de Noël ou de Juin, c’est le Conseil de classe qui décide, individuellement pour chaque élève, quelles sont les épreuves qui doivent être passées et qui propose un calendrier à l’élève.

ÉVALUATION EN TECHNIQUE DE TRANSITION

Il existe deux types d’évaluation pour les cours en technique de transition :

Les cours qui font l’objet d’une session en décembre et en juin.
Les cours à dispense qui ne feront l’objet d’une session en juin que si la moyenne du travail journalier n’atteint pas les 60 % (le « total TJ » n’est pas une simple moyenne des périodes mais une moyenne de l’ensemble des travaux et interrogations de l’année)
Liste des cours obligatoirement en session à Noël et en juin :

T1

T2

Biologie appliquée

Biologie humaine

Chimie appliquée

Psychologie

Physique appliquée

QEJS (en 5e et 6e)

Mathématiques (4 heures en T2)

Français

Liste des cours à dispense qui feront l’objet d’un examen de première session en juin si la moyenne n’atteint pas 60 % :

T1

T2

Histoire

Géographie

Religion

Langue 1

Langue 2

Sciences de base

Chimie

Physique

Biologie

Mathématiques (2 heures en T2)

La deuxième session est organisée avant la rentrée fin août.

ÉVALUATION EN TECHNIQUE DE QUALIFICATION ET EN PROFESSIONNEL

LES COURS
L’évaluation au 2ème et au 3ème degré est une évaluation dite « continue ». Les interrogations, travaux et devoirs sont comptabilisés dans les 4 périodes du bulletin.

La globalisation du travail journalier indique la réussite ou non du cours. Si l’élève n’obtient pas les 50 %, il présentera un examen lors de la session de remédiation en juin. Le « total TJ » n’est pas une simple moyenne des périodes mais une moyenne de l’ensemble des travaux et interrogations de l’année. Le travail régulier est ainsi récompensé.

La seule exception concerne le cours de Français en 5e et 6e TQ et en 7P où le cours est évalué lors d’un examen en décembre ET en juin.

LES COURS D’OPTION
L’évaluation est également continue. Il existe des situations d’intégration « SI » ou des « SIPS » liées aux cours de l’option qui interviennent dans cette évaluation. Les modalités concernant les qualifications et la réussite des cours de l’option dépendent de l’option. Elles sont expliquées en début d’année par les différents professeurs. Les cours de l’option interviennent dans la réussite de l’année.

La personne en charge de coordonner les stages et les qualifications est la cheffe d’atelier de l’Institut.

LA QUALIFICATION
Les « SIPS » ou « SI » sont évaluées à l’aide des grilles de compétences établies propres à chaque option. L’évaluation dépend des compétences évaluées en stage, en SIPS ou en situation d’intégration. Votre enfant est inscrit dans une filière qualifiante : la qualification a donc une valeur non-négligeable dans la réussite de l’année. La Qualification est la seule évaluation faisant l’objet d’une seconde session en août.

CHAPITRE III – LE CONSEIL DE CLASSE

A) Définition

Par classe est institué un Conseil de classe. Il désigne l’ensemble des membres du personnel directeur et enseignant chargés de former un groupe déterminé d’élèves, d’évaluer leur formation et de prononcer leur passage dans l’année supérieure. Les conseils de classe se réunissent sous la présidence du chef d’établissement ou de son délégué. (cfr. article 7 de l’A.R. du 29 juin 1984)

Sont de la compétence du Conseil de classe les décisions relatives au passage de classe ou de cycle et à la délivrance des diplômes, certificats et attestations de réussite.

Un membre du centre P.M.S. ainsi que les éducateurs concernés peuvent y assister avec voix consultative. Un enseignant ayant fonctionné au moins deux mois de l’année scolaire dans la classe peut également y assister avec voix consultative. (cfr. article 95 du décret du 24 juillet 1997)

B) Rôle

En début d’année, le Conseil de classe se réunit en sa qualité de Conseil d’admission. Ce Conseil d’admission est chargé d’apprécier les possibilités d’admission des élèves dans une forme d’enseignement, dans une section et dans une orientation d’études, (article 19 de l’Arrêté Royal du 29 juin 1984, tel que modifié).

En cours d’année scolaire, le Conseil de classe est amené à faire le point sur la progression des apprentissages, sur l’attitude du jeune face au travail, sur ses réussites et ses difficultés. Il analyse surtout les résultats obtenus et donne alors des conseils via le bulletin ou le journal de classe, et cela dans le but de favoriser la réussite.

Enfin, le Conseil de classe peut être réuni à tout moment de l’année pour traiter de situations disciplinaires particulières ou pour donner un avis dans le cadre d’une procédure d’exclusion d’un élève.

En fin d’année scolaire ou de degré, le Conseil de classe exerce une fonction délibérative et se prononce sur le passage dans l’année supérieure, en délivrant des attestations d’orientations A, B ou C.

Le Conseil de classe se prononce au terme d’une délibération fondée sur les évaluations définies plus haut. Mais l’appréciation du Conseil de classe peut être bien plus large encore.

Le Conseil de classe fonde son appréciation sur les informations qu’il est possible de recueillir sur l’élève. Ces informations peuvent concerner les études antérieures, les résultats d’épreuves organisées par les professeurs, des éléments contenus dans le dossier scolaire ou communiqués par le centre PMS ou des entretiens éventuels avec l’élève et les parents. (Article 8 de l’Arrêté Royal du 29 juin 1984, tel que modifié)

Les décisions du Conseil de classe sont collégiales et solidaires. Elles ont une portée individuelle. Les réunions se tiennent à huis clos. Tous les participants ont un devoir de réserve sur les débats qui ont amené à la décision, ce qui n’empêche pas d’expliciter les motivations de celle-ci.

A la fin des délibérations, le chef d’établissement porte les décisions à la connaissance des élèves et de leurs parents par voie d’affichage. A la date fixée, le titulaire ou un de ses adjoints remet aux élèves de la classe le bulletin avec notification de leur attestation d’orientation.

Les parents de l’élève sont invités à cette entrevue. Le titulaire explique la décision, et l’assortit de conseils, surtout s’il s’agit d’une décision d’échec ou de réussite avec restriction.

Le chef d’établissement ou son délégué fournit, le cas échéant, par écrit, la motivation précise d’une décision d’échec ou de réussite avec restriction, à la condition qu’une demande expresse en soit formulée par l’élève majeur ou les parents, s’il est mineur (art.96, al.2 du Décret du 24.07.97)

L’élève majeur ou ses parents, s’il est mineur, peuvent consulter autant que faire se peut en présence du professeur responsable de l’évaluation, toute épreuve constituant le fondement ou une partie du fondement de la décision du Conseil de classe. Les parents peuvent se faire accompagner d’un membre de la famille. Ni l’élève majeur, ni les parents ou la personne investie de l’autorité parentale de l’élève mineur ne peuvent consulter les épreuves d’un autre élève. (cfr. article 96, al. 3 et 4 du décret du 24 juillet 1997).

A l’issue de la 2e session, là où elle existe encore, les élèves doivent se présenter obligatoirement à l’Institut afin de retirer un document écrit précisant l’attestation obtenue.

Les parents ou l’élève, s’il est majeur, peuvent être amenés à contester une décision du Conseil de classe. Une double procédure de recours est prévue à cet effet. (article 98 du décret du 24 juillet 1997).

C) Procédure interne

Les bulletins et la notification des décisions du Conseil de classe sont remis aux élèves au plus tard le 3e jour ouvrable avant le dernier jour de l’année scolaire. Le jour de la remise des bulletins, les copies d’examens peuvent être consultées, de préférence en présence des professeurs concernés.

Au plus tard 2 jours ouvrables avant le dernier jour de l’année scolaire, les parents ou l’élève majeur qui souhaitent faire appel de la décision du Conseil de classe en font la déclaration écrite au chef d’établissement, en précisant les motifs de la contestation.
Pour instruire la demande, le Chef d’Etablissement convoque une commission locale composée d’un délégué du Pouvoir Organisateur, d’un cadre de l’établissement et de lui-même.
Cette commission convoque toute personne susceptible de l’éclairer dans sa tâche, et, par priorité, les professeurs pour la branche desquels est déclaré le litige.
Cette commission locale statue sur le renvoi ou non de la contestation devant le Conseil de classe, seul habilité à modifier la décision initiale
Dans tous les cas, les parents ou l’élève, s’il est majeur, sont invités à se présenter le dernier jour de l’année scolaire afin de recevoir la notification écrite, contre accusé de réception, de la décision prise suite à la procédure interne.

D) Procédure externe

Dans les 10 jours de la réception de la notification de la décision prise suite à la procédure interne, l’élève majeur ou ses parents, s’il est mineur, peuvent introduire un recours contre la décision du Conseil de classe à l’adresse suivante :

Direction générale de l’enseignement obligatoire
Conseil de recours contre les décisions des conseils de classe de l’enseignement secondaire – Enseignement de caractère confessionnel
Bureau 1F140 – Rue A. Lavallée 1
1080 – BRUXELLES

Le recours est formé par l’envoi à l’administration d’une lettre recommandée comprenant une motivation précise et, éventuellement, toute pièce de nature à éclairer le Conseil. Ces pièces ne peuvent cependant comprendre des pièces relatives à d’autres élèves.

Copie du recours est adressée, le même jour, par l’élève majeur ou les parents, s’il est mineur, au chef d’établissement et cela par voie recommandée. La décision du Conseil de recours réformant la décision du Conseil de classe remplace celle-ci. (Cfr. article 98 du décret du 24 juillet 1997)

Pour les décisions prises en septembre, la procédure est identique, aux dates près. Elle doit être clôturée dans les 5 jours ouvrables qui suivent le Conseil de classe qui a pris la décision. Chaque année, un calendrier précis de la procédure de recours est remis aux élèves avant la session de fin d’année.

CHAPITRE IV – LA SANCTION DES ÉTUDES

A) Régularité des études

En vertu de l’A.R. du 29 juin 1984, pour obtenir les certificats et diplômes ainsi que l’homologation éventuelle de ceux-ci, l’élève doit être régulier, c’est-à-dire doit suivre effectivement et assidûment les cours et exercices. Pour plus de détails, on renvoie aux dispositions du règlement d’ordre intérieur relatif aux absences des élèves.

L’expression “ élève régulier ” désigne l’élève qui, répondant aux conditions d’admission de l’Arrêté Royal du 29 juin 1984, tel que modifié, est inscrit pour l’ensemble des cours d’un enseignement, d’une section ou d’une orientation d’études déterminée et en suit effectivement et assidûment les cours et exercices, dans le but d’obtenir à la fin de l’année scolaire, les effets de droit attachés à la sanction des études.

A défaut de remplir une ou plusieurs conditions pour être “élève régulier”, l’élève sera dit “élève libre”. De plus, perd la qualité d’élève régulier celui qui, à partir du deuxième degré de l’enseignement secondaire, compte au cours d’une même année scolaire plus de 20 demi-jours d’absences injustifiées.

L’inscription d’un élève libre dans un établissement relève de l’appréciation du chef d’établissement et est soumis au contrat liant l’école et l’élève ou ses parents, s’il est mineur.

Un élève libre ne peut pas obtenir une attestation A, B ou C. De même, le Certificat du 2e degré de l’enseignement secondaire et le C.E.S.S. ne peuvent pas lui être délivrés. Le chef d’établissement informera par écrit l’élève et ses parents de son statut et des conséquences qui en découlent.

Sous certaines conditions énoncées par l’article 56, 3) de l’Arrêté Royal du 29 juin 1984 tel que modifié, certains élèves libres peuvent obtenir néanmoins une attestation d’orientation A, B ou C sous réserve du respect du contrat d’objectifs présenté à la direction.

B. Attestations et titres

A la fin de chacune des années d’études, l’élève se voit délivrer une attestation d’orientation A, B, ou C.

L’attestation d’orientation A (AOA) fait état de la réussite d’une année et du passage dans l’année supérieure, sans restriction.

L’attestation d’orientation B (AOB) fait état de la réussite d’une année mais limite l’accès à certaines formes d’enseignement, de sections ou orientations d’étude de l’année supérieure. Une A.O.B. ne sera jamais délivrée à la fin de la 5e année organisée au troisième degré de transition. A la fin de la 5e année de qualification, une A.O.B. ne peut être délivrée que pour orienter l’élève vers une orientation reconnue comme correspondante selon des tableaux officiels publiés par le Ministère.

L’attestation d’orientation C (AC) marque l’échec et ne permet pas à l’élève de passer dans l’année supérieure.

La restriction mentionnée sur l’A.O.B. peut être levée :

par la réussite de l’année immédiatement supérieure suivie dans le respect de la restriction mentionnée.
par le redoublement, sur demande écrite des parents, de l’année d’études sanctionnée par cette attestation.
par le Conseil d’admission dans le cas où, après avoir terminé une année avec fruit, un élève désire recommencer cette année dans une autre forme ou subdivision d’enseignement dont l’accès lui avait été interdit.

A la fin de certaines années d’études, l’élève peut obtenir un ou plusieurs des certificats suivants :

sont délivrés par le Conseil de classe :

le Certificat du 2e degré de l’Enseignement Secondaire
Il est délivré par l’établissement, et n’est pas homologué par la Communauté Française. Il est décerné aux élèves qui ont terminé avec fruit le 2e degré de l’Enseignement Secondaire Technique ou Professionnel.

le Certificat d’Enseignement Secondaire Supérieur
Il est décerné aux élèves qui ont terminé avec fruit les 2 dernières années de l’enseignement technique dans la même option ou qui ont terminé avec fruit la 7e professionnelle, après avoir accompli avec fruit une 6e professionnelle de la même spécialité.

le Certificat d’Etudes de 6e année professionnelle :
Il est visé par le Ministère. Il est décerné à tous les élèves qui terminent la 6e année professionnelle avec fruit. L’inscription en 7e professionnelle est liée à l’obtention du certificat de qualification de 6e année.

sont délivrés par le Jury de Qualification :

le Certificat de Qualification de 6e année :
Ce certificat est visé par la Communauté Française. Il est décerné aux élèves qui ont fréquenté une 6e année de qualification et qui réussissent des épreuves de qualification, distinctes des examens “ pour le fruit ” et d’ailleurs jugées par un jury différent du conseil de classe, composé de certains professeurs, spécialement ceux de l’Option Groupée ainsi que de représentants des milieux professionnels correspondant à la spécialité de l’élève.

le Certificat de Qualification de 7e année :
Il est décerné aux élèves qui réussissent l’épreuve de qualification à la fin de la 7e année de spécialisation ou de perfectionnement.

C. Travaux de vacances

Le Conseil de classe peut aussi donner des conseils pédagogiques en vue de remédier à certaines lacunes. Les professeurs établissent alors un plan individualisé de travaux complémentaires destinés à combler ces lacunes et à aider l’élève à réussir l’année suivante. Contrairement à l’examen de passage, ce travail ne peut compromettre la réussite de l’élève pour l’année concernée.

Le travail complémentaire peut prendre, selon les cas, des formes différentes : demande d’approfondissement d’une partie de la matière vue, exercices sur cette matière, examen à représenter évalué comme un travail, etc. Dans tous les cas, un contrôle des travaux complémentaires est organisé à la rentrée fin août par le professeur qui a donné le travail. Le travail complémentaire n’empêche pas que la décision de passage dans la classe supérieure soit prise définitivement en juin.

D. Examens de repêchage

Lorsque les professeurs estiment qu’ils ne disposent pas de tous les éléments nécessaires pour prendre une décision en 1ère session en transition ou suite à un échec dans un cours en évaluation continue, ils peuvent proposer à l’élève un ou plusieurs examens de repêchage. Le Conseil de classe s’efforce d’adapter au cas de chaque élève les examens à représenter et les matières à préparer.

La décision d’une 2e session n’est susceptible d’aucun recours de la part de l’élève ou de ses parents.

La deuxième session ou session de remédiation en technique de qualification et en professionnel est organisée lors de la session de fin d’année. Les examens de repêchage sont organisés fin août pour l’enseignement technique de transition et pour les épreuves de qualification en technique de qualification et en professionnel.

Les décisions prises par le conseil de classe à l’issue des examens de passage peuvent être contestées selon la même double procédure de recours qu’en fin d’année.

CHAPITRE V – CONTACTS ENTRE L’INSTITUT ET LES PARENTS

En dehors des contacts pédagogiques réguliers qui sont annoncés par circulaires, il est toujours loisible aux élèves et à leurs parents de rencontrer tous les responsables et agents de l’établissement qui peuvent les aider d’une manière ou d’une autre dans leurs études sur base de la prise d’un rendez-vous. Il est également possible de contacter les professeurs ou d’autres membres de l’équipe éducative par e-mail.

En cours d’année, les réunions avec les parents permettent à l’école de présenter ses objectifs et ses attentes, de faire le point sur l’évolution de l’élève, ainsi que sur les possibilités d’orientation.

Au terme de l’année, elles permettent d’expliquer la décision prise par le Conseil de classe lors de sa délibération et les possibilités de remédiation à envisager. Les professeurs expliciteront les choix d’études conseillées et proposeront également leur aide aux élèves concernés par une réorientation.